vendredi 19 février 2016

Chats et déménagement

Le chat est un animal attentif à sa sécurité, qu’il trouve normalement au sein de son foyer et sur son territoire. Déménager entraîne une perte partielle de sécurité plus ou moins bien vécue. Une bonne préparation et une arrivée sur un territoire sécurisant favorisent bien sûr l’adaptation. A l’inverse, un déménagement impromptu et un territoire d’arrivée inadapté peuvent grandement perturber le félin.

Dès son arrivée sur un nouveau lieu, la première préoccupation du félin est de sécuriser son environnement, notamment en repérant les sources de danger et les recoins de sécurité. En intérieur, il fait le tour de l’habitat pour y chercher les cachettes et vérifier l’absence de danger. A l’extérieur, il fait de même en visitant son propre terrain puis ceux du voisinage.

Arrivée sur un nouveau territoire pour cause de déménagement, Naïs a parcouru très rapidement un rayon de 50 mètres autour de la maison. Inquiets qu’elle ne se rende dans le jardin où circulent deux chiens, elle nous répond :
« Je dois me rendre sur leur territoire pour sentir leurs odeurs et apprendre, par ce moyen, différentes informations sur eux. C’est très important pour moi de découvrir leur personnalité et leurs habitudes. »
Evidemment, nous avons insisté pour qu’elle n’y aille qu’en absence des chiens !!!
Dans ce cas précis, Naïs a bien vécu son déménagement. Prévenue trois mois plus tôt, elle a apposé régulièrement ses phéromones sur tous les cartons à sa portée. Elle quitta sans regret son précédent territoire qu’elle n’aimait pas, espérant trouver mieux à l’arrivée. Dans sa nouvelle maison, elle fit le tour de toutes les pièces, repéra les coins sécurisant puis réclama à sortir. Elle fit plusieurs tours du jardin, en laisse, les 2 premiers jours puis librement ensuite.

A l’inverse, lorsqu’un chat a pris des habitudes chez lui et s’est créé une zone de confort à l’extérieur, il lui sera plus difficile de s’adapter à un nouveau territoire. Pour réduire le choc du déménagement, voici quelques trucs :
1/ Prévenir son félin le plus longtemps possible en amont en lui disant que dans x mois, il va changer de territoire et de maison. Lui laisser libre accès aux cartons.
2/ Le jour du déménagement, le protéger des allées et venues des déménageurs en le plaçant chez votre voisin ou en le laissant libre dans son jardin. Ne l’emmener dans le nouvel habitat qu’une fois les meubles en place. Si le nouvel habitat est très éloigné du précédent, il est possible de garder votre chat dans votre voiture personnelle le temps du déchargement des meubles. En ce cas, veillez à le rassurer régulièrement.
3/ A l’arrivée, lui installer rapidement son coussin, tissu, arbre à chat… ou tout autre objet qui lui sert de repère personnel, sans oublier une litière, croquettes et eau.
4/ S’il file se cacher dans un recoin de la maison, le laisser dans cet espace et lui apporter ses effets personnels ainsi que de l’eau et des croquettes. Il en sortira lorsqu’il sera confiant.
5/ Ne jamais précipiter les choses : le laisser gérer à son rythme la découverte de son nouvel habitat. Si vous avez un jardin, faites-le lui découvrir en laisse les premiers jours.
6/ Renseignez-vous sur les précédents habitants : avaient-ils un chien ? Si oui, prévoyez le grand ménage pour effacer les odeurs du chien. Car l’odeur du chien équivaut à un danger pour le chat !


Selon les situations, l’adaptation d’un chat à un nouvel habitat peut prendre plus ou moins de temps et générer plus ou moins de stress. Il est possible d’aider l’animal avec des élixirs floraux ou un peu d’homéopathie. En ce cas, contactez-moi pour trouver la fleur ou le produit qui lui conviendra. Une écoute pourra s’imposer si le mal-être perdure. 

lundi 28 décembre 2015

Jules et la communication animale

« Jules »[1] est un roman dédié aux chiens guides d’aveugle ou aidant les épileptiques. On y découvre que ces chiens sont heureux de leur vie et d’avoir « charge d’âme ». Guère étonnant car, un leitmotiv souvent émis par les chiens de compagnie est d’aider et d’être utile à leur adoptant. Didier van Cauwelaert est le premier romancier français à évoquer la communication animale. 

Zibal, un bac +14, tient un stand de macarons Ladurée dans le hall de départ d’Orly. Un matin, il sert une cliente inhabituelle : une jeune femme haute en contrastes guidée par « Jules », son chien guide d’aveugle. Ayant complètement flashé sur la dénommée Alice, il vole à son secours lorsqu’il entend ses hurlements rappelant les lois spécifiques aux chiens guides et sauve, in extremis, Jules de la cage destinée à la soute à bagages.
Quinze jours plus tard, Jules déboule seul dans son stand d’Orly. Du stand de macarons à sa vie, Jules dévaste toute l’organisation de Zibal, dérouté par ce fougueux labrador. Décidé à retrouver Alice, tant pour Jules que pour reprendre foi en sa vie, Zibal va accepter de confier sa destinée à ce chien grâce aux informations transmises par un interprète animalier. Il s’ensuit une aventure haletante dont on ne peut détacher les yeux avant le mot « fin ».

Ce roman captivant offre ainsi un podium bien mérité aux chiens guide d’aveugle et accompagnant épileptique.  Il est aussi et surtout un parcours de joie et un hymne au renouveau. Le clin d’œil de Didier van Cauwelaert à la communication animale est un soutien inestimable. Il est le premier romancier français à parler de notre généreuse activité - même s’il surestime largement le tarif de nos prestations…Merci Didier et bonne lecture à tous.




[1] de Didier van Cauwelaert, Ed Albin Michel, mai 2015.

mardi 24 novembre 2015

« L’animal est une personne ! »




Après son très bon livre « L’animal est une personne ! » (Fayard, 2014), Franz-Olivier Giesbert a réalisé un documentaire sur la filière des animaux qui nous nourrissent.
Ce plaidoyer en faveur de l’animal dresse un constat alarmant du décalage entre l'élevage tel qu'il est majoritairement pratiqué en France, et l'idée que le public s'en fait. La maltraitance de l’animal d’industrie est autant que possible cachée aux yeux des consommateurs tant celle-ci est inadmissible.
Toutes ces bêtes élevées pour notre alimentation sont des êtres sensibles, intelligentes et ressentant l’ensemble de nos émotions. C’est désormais scientifiquement prouvé. Franz-Olivier Giesbert filme les élevages respectueux des bêtes et montre qu’il est aussi possible de manger moins de viande mais de la meilleure viande.

A voir en rediffusion pendant 20 jours sur France3 ou sur le web via le lien ci-dessus. A regarder absolument.


Attention, des images d’abattage de vaches, veaux, cochons sont crues et choquantes. Le film est interdit au moins de 10 ans. 

jeudi 5 novembre 2015

Le pouvoir surnaturel de guérison des chats

Dans son « Dictionnaire de l’impossible »[1], Didier van Cauwelaert évoque le cas inexpliqué d’un homme condamné à se faire amputer d’une jambe et dont la guérison, officiellement actée, s’amorça en une nuit lorsqu’il fit appel aux bons soins de son défunt siamois. Cet homme, en dernier recours, avait appliqué quelques poils de feu son Mozart sur sa plaie gangrenée et avait confié sa jambe à ses « pattes » invisibles. 
Didier van Cauwelaert, lui-même, à la veille d’une opération délicate fit appel à ses deux chattes défuntes et évita ainsi l’opération. Il explique ces guérisons inexpliquées par « ce lâcher-prise sous tendu par l’espoir », c’est-à-dire l’abandon de la lutte mentale pour la guérison.

Alors que je reportais cette incroyable histoire à ma masseuse, son chat Mystère réclama à être entendu et donna quelques explications sur cette technique de guérison que certains qualifieraient de « cha(r)latanesque » :

« Tu sais une fois partis, nous restons en lien avec les êtres que nous avons fréquentés (sur terre). Nous (les âmes des chats ayant quitté la terre) sommes et formons un égrégor très empathique, tourné vers les humains, vers ceux qui nous ont accompagnés.
Tous ceux qui sont proches de la Lumière aident ceux qui en sont le plus éloignés. Les hommes terrestres en font partie. Si les humains font appel à nous, quel qu’en soit le motif, alors nous intervenons, mais jamais seuls. C’est notre groupe qui intervient avec l’accord de la Lumière.
Mais je n’y suis pas, je suis terrestre. Alors occupez-vous de mes besoins terrestres pour que je puisse continuer à vous aider, ici. »

Mystère explique que nous pouvons faire appel à nos chats défunts pour favoriser la guérison. Ils agissent par groupe d’âmes avec la Lumière pour guide. La Lumière étant cette puissance cosmique, cette énergie dont tous les êtres vivants sont composés.

Personnellement, j'ai essayé d'appliquer à moi-même cette technique une quinzaine de jours avant une opération. N'ai-je pas assez lâcher-prise ? N'était-ce pas si grave que ça ? Je ne le sais mais la technique n'a pas fonctionné. L'analyse a montré que je devais passer par la chirurgie. 

Mystère rappelle néanmoins que leurs super pouvoirs sont actifs au quotidien, ici sur terre. Les chats éliminent les énergies négatives d’un lieu et celles qui stagnent autour des hommes. Pour que nos chats terrestres puissent travailler, ils ont besoin de manger et de dormir. Alors prenons bien soin d'eux au quotidien pour que l'air de rien et nonchalamment, ils prennent soin de nous.




[1]  Chapitre « Victoire par Abandon » pages 15 à 19. Plon Editeur 2013

dimanche 30 août 2015

Animaux de laboratoires : si on commençait vraiment à s’en préoccuper ?

Après avoir parlé de la cynophagie et de la félinophagie, après avoir parlé des victimes de la vanité arrogante de certains humains, il demeure encore bien autres animaux qui souffrent et meurent par violence et bêtise humaines. J’en arrive aux victimes des descendants de Descartes et Malebranche : celles des laboratoires.
Il existe désormais de multiples moyens technologiques permettant de remplacer les tests sur les animaux et dont les résultats sont bien plus fiables. Pourtant, les laboratoires refusent d’utiliser ces techniques et continuent de torturer des millions d’animaux par an. La presse généraliste n’évoque pas ce sujet. Trop insoutenable ? 


Douze millions d’animaux testés en laboratoires en Europe

Oui, outrée que tant d’humains dotés de beaux diplômes confondent les êtres vivants non-humains avec « de la viande », je voulais vous faire un article détaillé dénonçant les 12 millions d’animaux exploités en Europe annuellement, dont certains « vivisectionnés », par les laboratoires au prétexte de l’avancée de la science et de la médecine ou du bien-être de l’homme. Je voulais relayer des informations comme celles-ci : 2,2 millions de bêtes - dont 3000 chiens, 569 chats et 1810 primates non humains – sont torturées en France au nom du progrès. Certainement pas le progrès moral.

Je voulais m’indigner contre les laboratoires qui « n’ont de cesse de priver les animaux de leurs sens, de leurs muscles voire de leur peau pour comprendre quelles facultés ils mettent en œuvre» comme témoigne si bien la philosophe-éthologue Vinciane Despret[1].

Mais évidemment, les labos affirment que leurs bestioles ne sont pas maltraitées et qu’elles partent en retraite sur des sites de repos – du moins celles qui ne sont pas tuées ou mortes de stress… Les allégations de maltraitance ne seraient que des « détournements de la réalité ».


Les laboratoires de tests sur les animaux, une industrie internationale de poids.

Je voulais dénoncer le poids de ces laboratoires qui soutiennent toute une industrie :
Tout d’abord, le trafic d’animaux en provenance des pays africains, sud-américains etc. Indirectement, ils font vivre les braconniers qui leur fournissent – par delà des sociétés ou des réseaux écrans – des singes, ou autres bêtes à poils et à plumes.
De cette industrie dépendent aussi des sociétés d’élevages - souvent implantées en Europe - de souris, de lapins et autres rongeurs déjà génétiquement adaptés selon les besoins des chercheurs. Bien sûr aussi, les constructeurs d’appareils électriques, de logiciels et de systèmes technologiques nécessaires au bon fonctionnement des labos.

En clair, l’industrie de l’exploitation animale procure des milliers d’emplois indirects mais surtout elle offre un avenir professionnel à l’élite scientifique nationale. Grâce à cette industrie, l’état peut s’enorgueillir du nombre des brevets déposés et de la création de nouveaux médicaments, ou de produits d’hygiène, de produits ménagers, de jardinage, et même d’additifs alimentaire etc….

Et malheureusement, les neurobiologistes ne sont pas en reste. Etudier les animaux dans leur élément naturel ne suffit-il pas pour analyser leur mode de fonctionnement ?

Bref, sans les laboratoires qui testent presque tout sur les animaux, quid de cette industrie florissante ?


Les chercheurs boudent les nouvelles technologies, pourtant plus efficaces !

Ces bons biologistes refusent d’utiliser les nouvelles technologies dispensant d’utiliser des animaux et, pour se justifier, pratiquent un chantage déplacé :
« Nous sacrifions quelques souris (quand même 25 millions/an dans le monde !) pour sauver des dizaines de millions de vies humaines. Est-ce la mort de millions d’humains que vous voulez ? La vie d’une souris vaut-elle celle d’un humain ? »

Les défenseurs des animaux sont accusés de préférer les animaux aux hommes. Accorder notre humanisme aux animaux ne déshumanise pas nos attentions à l’homme. De grands éthologues actuels sont connus pour être de grands humanistes, je citerai en priorité Boris Cyrulnik ou Vinciane Despret. Sans compter les millions de personnes comme vous et moi qui aiment leurs prochains qu’ils soient humain ou animal.


Pourtant, il en existe des technologies permettant de se passer définitivement de tests sur les animaux ! :
un estomac humain artificiel, le microplancton, une biopuce multi-organes, les liposomes, les modèles de peau humaine etc.
Il existe aussi un système de cellules humaines en culture, appelées Valitox. La fiabilité de ses tests cellulaires est de 86% contre seulement 65% pour les tests sur la souris et 61% sur le rat. Il a été présenté aux autorités pour validation en 2009…Six ans déjà que les animaux attendent cette alternative.


J’ai passé des heures à chercher de l’information pour vous rédiger un article intéressant. Mais devant tant d’horreurs et de mauvaise foi, je renonce.

Je vous laisse chercher les chiffres, regarder les images et vous renseigner sur les trafics des animaux de laboratoires. Je vous laisse lire comment se défendent les pratiquants de la recherche animale.
Vous pouvez découvrir les sociétés qui pratiquent les tests, ou non, sur les animaux.
Enfin, une pétition circule actuellement contre l’extension d’un laboratoire de tests sur des primates en Alsace. Vous pouvez la signer sur Cyberacteurs.


Il est temps que ces pratiques cessent. C’est à nous citoyens de manifester notre répugnance, de le faire savoir et de refuser d’acheter les produits testés sur les animaux. Mobilisons-nous et demandons à que prennent fin dans les meilleurs délais ces pratiques inhumaines. Achetons des marques stipulant « Not tested on animal » ou « Cruelty free ».

En ce qui concerne l’alimentation de nos animaux domestiques, toutes les marques que vous achetez en supermarché ou chez le vétérinaire, pratiquent des tests sur les animaux. 
Vous les connaissez bien :
Felix, Gourmet, Proplan, Vital Balance, Frolic, Kitekat, Pal, Pedigree Chum, Royal Canin, Sheba, Whiskas. Hills Science Diet et d’autres encore peu vendues en France[2].
Ne les encouragez plus ! Achetez les marques bio respectueuses des animaux.




[1] Lire « Que diraient les animaux…si on leur posait les bonnes questions »
[2] Source PETA



vendredi 31 juillet 2015

Lettre ouverte à monsieur Walter James Palmer,

Monsieur,

Je vous sais gré d’avoir tué Cecil le Lion.

Vous l’avez blessé par flèche, puis l’avez pourchassé pendant deux jours pour finalement l’abattre, fièrement, par balle.
Grâce à votre cruauté et grâce à la renommée de Cecil le Lion, la barbarie qu’est la chasse est enfin ouvertement conspuée.

Vous paradiez sur votre page web avec un rhinocéros, un léopard, un buffle, un élan, un phacochère (63 en tout !)…morts à vos pieds. Ils étaient des êtres anonymes. Ils sont morts sans reconnaissance, sans éveiller la moindre colère. Ils sont morts pour rien, sinon pour votre plaisir de tuer. Enfin, vous avez occis un être célèbre. Ne vous étonnez pas d’être célèbre à votre tour, à la hauteur de l’activité pour laquelle vous affichez votre passion.

Comment peut-on avoir pour passion l’assassinat ?
Qu’est ce que la vie pour vous ? La vie se marchande-t-elle ? Manifestement oui, puisque celle de ce lion vous a coûté 55 000$. Nous voici revenus des siècles en arrière durant lesquels, la vie d’un homme noir égalait sa valeur sur le marché des esclaves.
Que savent vos deux jeunes enfants de la valeur de la vie ? Qu’elle vaut ce que l’homme le plus riche et le plus armé décide ? Etes-vous certain que cela soit vraiment la valeur de la vie ?

Votre clientèle sait désormais que votre cabinet dentaire n’est pas éthique et, que par votre intermédiaire, elle finance l’assassinat d’animaux sauvages, la plupart en voie d’extinction. Vos clients se sentiront désormais co-financeurs de vos chasses et de vos tueries. Ils vont certainement renoncer à vous subventionner.
Au chômage, vous aurez ainsi le temps de lire des livres de philosophie ou sur la vie animale.

Saviez-vous qu’en prenant la vie d’un lion, vous volez plus que sa vie ? Vous prenez aussi celles de ses lionceaux qui seront dévorés ou rejetés par le mâle qui assoira sa domination sur ce groupe de lionnes ! Vous avez également réduit à néant tout un réseau de liens sociaux soudés autour de ce lion : vous avez détruit une grande famille.

Saviez-vous que vos 55 000$ encouragent les braconniers – comment appeler autrement ces chasseurs guides professionnels ?- à poursuivre ce tourisme destructeur parce que très lucratif ? Saviez-vous que par votre participation, d’autres lions, rhinocéros, léopards, éléphants etc. seront lâchement assassinés et leur population, déjà fragilisée, encore plus réduite ?
Non, bien sûr vous n’en aviez pas conscience ou plutôt n’aviez-vous pas voulu savoir !

Sur les réseaux sociaux, vous êtes la cible de commentaires virulents et pour certains d’entre eux appelant à la mort, votre mort.
Vous voici, à votre tour, chassé, traqué et menacé dans votre chair. Vous êtes inquiet, angoissé ou terrorisé. Vous vivez aujourd’hui ce qu’ont vécu les bêtes que vous avez traquées sans relâche pour les abattre, lâchement.
Vous vous plaigniez aujourd’hui de cet acharnement contre vous ? Plaignez-en à vous-même. Vous ne pouvez blâmer que vous-même et votre aveuglement.

Je vous souhaite de tout cœur de retrouver votre sérénité et de reprendre votre travail. Je ne souhaite à aucun être vivant de vivre traqué dans la peur, ni homme ni animal.

Je vous souhaite surtout de saisir cette occasion pour prendre conscience de la valeur d’une vie, humaine ou animale, de la valeur de la famille, humaine ou animale. De prendre conscience de la cruauté de vos actes et qu’à tout jamais vous mettrez un terme à votre passion assassine.
J’espère que, dès ce jour, vous paierez votre dette morale en finançant la protection animale, notamment dans les parcs naturels où vous avez volé vos trophées.


Votre affaire a mis en lumière la volonté des peuples à protéger les animaux sauvages et donc la nécessité de la création d’une loi internationale interdisant et punissant la chasse. Il est temps que les chasseurs que vous représentez soient enfin condamnés pour avoir spolié la vie d’un animal libre.

En vous remerciant encore d’avoir généré ce sursaut d’amour et de protection envers les animaux sauvages, je vous souhaite de belles prises de conscience.
Flore

Quelques informations ici.
Par ailleurs une pétition s’est mise en place pour demander la fin desautorisations de chasse au gouvernement du Zimbabwe et une demandant aux compagnies aériennes de refuser le transport des « trophées animaux »


jeudi 23 juillet 2015

Soutenons l’interdiction du "festival de la viande de chien et de chat"


Donner la parole aux animaux est utile pour faire progresser la réflexion sur nos comportements à leur égard. Mais parfois, la protection des animaux doit démarrer par les fondamentaux. C’est le cas de la Chine où la consommation de viande de chien et de chat est toujours autorisée.

Connaissiez-vous le « festival de la viande de chien» en Chine qui malheureusement fait les délices de ces consommateurs ?

La région de Yulin dans le Guangxi est réputée pour son Festival qui se tient tous les ans pour le solstice d’été, les 21 et 22 juin et qui attire les foules.
Près de 10 000 chiens sont, pour l’occasion, abattus, découpés et cuisinés. Chiens errants ou domestiques, sans distinction, sont récupérés dans la rue et vendus. Capturés au lasso, conservés dans des cages minuscules, maltraités, puis tués à coups de bâton, ces animaux souffrent abominablement. Les chats ne connaissent pas un meilleur sort. Les braconniers chassent tout ce qu’ils peuvent et sans faire de tri : chiens domestiques, errants ou malades. Imaginez-vous votre chien disparaître pour être mangé par des humains ? Il est impossible à un humain normalement constitué d’avaler une bouchée d’un animal avec lequel il est émotionnellement en lien.

L’association Duo Duo Animal Welfare project s’implique définitivement contre cette manifestation d’un autre âge. Elle récupère des chiens et surtout alerte la presse du monde entier. Elle a lancé une pétition signable via son site ou sur change.org.
Youtube regorge d’horribles vidéos du “Yulin dog meat festival” : elles vous permettront de vous faire une idée si vous n’êtes pas sûrs de signer la pétition !!


Malheureusement, les Chinois ne s’intéressent pas qu’à ces deux espèces. Au prétexte de bienfaits infondés sur la santé ou la virilité, ils soutiennent le braconnage des espèces protégées comme le rhinocéros (pour leur corne), les éléphants (pour l’ivoire des défenses), les requins pour leur aileron, la tortue pour sa chair, et bien sûr les tigres pour leur os, pénis etc.

Il est grand temps de leur mettre sérieusement la pression en commençant par les animaux de compagnie.




En France, fort heureusement, consommer cette viande est désormais strictement interdite. Mais certaines ventes se font parfois dans des conditions inadmissibles pour un pays civilisé. Sur le marché aux chiens et aux chats de Lyon, on découvre ces pauvres bêtes logées dans de minuscules cages. Certains magasins les tiennent enfermés dans de petits enclos de verre soumis au regard de tous les clients. 
Renoncez à acheter des jeunes chiens, chats vendus sans respect pour leur intégrité