« Jules »[1]
est un roman dédié aux chiens guides d’aveugle ou aidant les épileptiques. On y
découvre que ces chiens sont heureux de leur vie et d’avoir « charge
d’âme ». Guère étonnant car, un leitmotiv souvent émis par les chiens de
compagnie est d’aider et d’être utile à leur adoptant. Didier van Cauwelaert est le premier
romancier français à évoquer la communication animale.
Zibal, un bac +14, tient un stand de macarons Ladurée dans le hall de
départ d’Orly. Un matin, il sert une cliente inhabituelle : une jeune femme haute
en contrastes guidée par « Jules », son chien guide d’aveugle. Ayant
complètement flashé sur la dénommée Alice, il vole à son secours lorsqu’il
entend ses hurlements rappelant les lois spécifiques aux chiens guides et
sauve, in extremis, Jules de la cage destinée à la soute à bagages.
Quinze jours plus tard, Jules déboule seul dans son stand d’Orly. Du
stand de macarons à sa vie, Jules dévaste toute l’organisation de Zibal,
dérouté par ce fougueux labrador. Décidé à retrouver Alice,
tant pour Jules que pour reprendre foi en sa vie, Zibal va accepter de confier
sa destinée à ce chien grâce aux informations transmises par un interprète
animalier. Il s’ensuit une aventure haletante dont on ne peut détacher les yeux
avant le mot « fin ».
Ce roman captivant offre ainsi un podium bien mérité aux chiens guide
d’aveugle et accompagnant épileptique. Il est aussi et surtout un parcours de joie et un hymne au renouveau. Le clin d’œil de Didier van Cauwelaert à
la communication animale est un soutien inestimable. Il est le premier
romancier français à parler de notre généreuse activité - même s’il surestime
largement le tarif de nos prestations…Merci Didier et bonne lecture à tous.
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