mercredi 19 décembre 2018

Préparer son compagnon avant une opération



Une opération n’est pas un événement anodin pour un compagnon animal. Il va quitter temporairement son foyer, être installé dans les cages du vétérinaire avec d’autres animaux en petite forme et en ressortir groggy. Si les animaux sont prêts à subir les maladies, ils ne sont pas préparés à subir une opération.
Il est donc essentiel de le préparer avec sérénité à ce bref séjour chez le vétérinaire. La procédure est simple mais indispensable !
Une semaine avant : Prévenir et rassurer

  • Lui dire à haute voix qu’il va aller chez le vétérinaire pour être soigné de ….
  • Préciser que cela va nécessiter un endormissement.
  • Il restera X jour(s) chez le vétérinaire puis qu’il reviendra dans son foyer.

3 jours avant : rappeler et préciser

  • Demander le plus de précisions possibles à votre vétérinaire
  • Donner des détails : pas de repas ni d’eau après 20H (ou l’heure fixée par le véto), pas d’alimentation le matin même.
  • Durée de l’endormissement, durée du séjour chez le véto
  • Attente avant l’opération (négocier avec le véto pour la réduire au maximum.)

Puis répétez toutes les infos la veille :  
Soyez patients, ne brusquez pas votre compagnon. Si vous-même êtes inquiets, prenez « Rescue » en élixir floral ou gelsemium 9ch en homéopathie. Rassurer régulièrement votre compagnon sur le fait qu’il rentrera à la maison une fois l’opération terminée. Eventuellement, demander à un vétérinaire homéopathe un conseil homéopathique pour apaiser (genre gelsemium en petite dilution) ou un élixir floral type Tremble ou Star of Bethleem.
Le jour « J » :
Normalement avec ces échanges, votre compagnon devrait être sage comme une image.
En revanche, s’il se cache ou manifeste, pas de panique, reportez l’opération (votre vétérinaire s’en remettra). Car cela signifie qu’il est trop inquiet. Commander alors une écoute de votre compagnon pour connaître le point d’achoppement et prévoyez de lui donner un élixir floral selon le conseil du communicateur.

vendredi 12 octobre 2018

Dédicace et nouveau site web

Rendez-vous sur mon nouveau site  de communicatrice animalière !


Dédicace
Samedi 13 octobre   14h00 – 18H00 : Dédicace à Varennes sur Seine (77130) – Centre Culturel Leclerc

mercredi 10 octobre 2018

L’intelligence de Soi chez les animaux


Un groupe de chercheurs spécialistes du monde animal ont reconnu en 2017 l’existence de la conscience et de la méta-conscience chez l’animal. Il s’agit en réalité d’une conscience de soi et des autres bien plus profonde qu’on aurait pu l’imaginer.

L’intelligence des chats a été démontrée sur de nombreux plans. Des éthologues ont récemment démontré qu’ils détiennent toutes les capacités nécessaires à leur survie. Ils savent s’orienter et repérer des lieux précis. Les chats sélectionnent leurs proies. Ils attrapent papillons, libellules et petits insectes inoffensifs mais ignorent généralement les abeilles, les guêpes et autres insectes à venin. Ils savent également tricher, notamment lorsqu’il s’agit de se mettre à l’abri de prédateurs : combien de chats n’ont-ils pas semer des chiens à leurs trousses ou des humains curieux de connaître la cachette des chatons ? Ils ont une excellente mémoire des lieux et des individus sur le long terme. Ils sont ainsi dotés d’une intelligence propre à assurer leur survie en toute circonstance. C’est sans compter l’intelligence de soi et des autres qu’ont les chats 

Des années d’écoute animalière m’ont permis de rencontrer des chats de toute sorte, sauvages ou vivant exclusivement en intérieur, sages ou surexcités, peu éveillés ou très intelligents. Mais dans tous les cas, les chats savent qu’ils communiquent. Ils sont conscients des pensées qu’ils transmettent et du contenu global de l’échange. En fin de communication, tous émettent une pensée de remerciement pour l’intérêt qui leur a été porté. Kikiane me disait « Je suis touchée par ton écoute. Apprendre qu’on s’intéresse à ce que je veux me fait considérer les humains sous un autre angle ».

Ils sont conscients d’eux-mêmes, de leur comportement et de leurs choix.
Lorsque je les écoute, ils expriment leurs ressentis et leurs besoins. Chacun exprime au moins une émotion et un besoin. Côté besoins, ils cherchent à assouvir autant leurs besoins primaires (sécurité, liberté, stabilité) que leurs besoins secondaires (relations sociales). La satisfaction de ces besoins est un indéniable moteur d’action et de choix. Les chats écoutés ont motivé leurs comportements. En effet, ils choisissent l’attitude dont l’impact permettra de répondre à leurs attentes. Voici quelques exemples : Dans la rue, un chat m’a hurlé dessus tout crocs dehors : « ouvre la porte » ; Mimie m’a dit : « je suis partie pour « réfléchir » : soit je continue dans ce foyer soit j’abandonne la partie » ; Tsukii est partie pour manifester sa désapprobation : « deux chattes suffisent à la maison, on n’a pas besoin de ce mâle » ; Miaho griffe parce qu’elle « a besoin de jouer » ; Hisis est soudainement devenue agressive à l’arrivée temporaire d’une autre chatte parce que trop c’est trop : « Je suis très en colère. J’ai besoin qu’on respecte ma place. Ici c’est chez moi. Je ne veux pas qu’elle reste ici. J’en ai assez (de ces nouveaux chats). ».
En aucun cas, ils n’agissent mécaniquement ou sur des coups de tête. Ils savent ce qu’ils veulent (à l’exception de certaines chattes au tempérament particulièrement indécis !) et sont conscients de leurs choix. Ils espèrent que leur attitude fera comprendre à leur adoptant l’insatisfaction qu’ils ressentent. Bien souvent la compréhension bloque côté humain. Alors Ils sont heureux d’être écoutés mais ils sont surtout impatients que leurs propos soient transmis à la bonne personne.
Leur satisfaction n’est totale que s’il y a transmission du message. Car après une écoute, certains choisissent de modifier leur comportement. Byzance disait : « Je te remercie de ces temps d’écoute qui m’ont fait penser autrement ». Concrètement, cela se traduit par une cessation des comportements indésirables et par des relations plus apaisées avec leurs partenaires chats, chiens ou humains.

La conscience de leur interlocuteur
Certains ressentent très fortement l’énergie des individus en direct mais aussi à distance. Tous les adoptants ont une anecdote à propos de l’un qui l’attend sur le perron ou de l’autre qui file se cacher avant l’arrivée d’un humain qu’il n’apprécie pas. Les chats sentent la venue d’un individu – humain ou animal – et savent se prémunir de celui qui ne leur veut pas du bien.
Il m’arrive d’écouter à plusieurs reprises un même animal. Les chats me reconnaissent d’une communication à l’autre. En une phrase « Enfin, voilà si longtemps que tu n’es pas venue m’écouter. », Maïa-Râ démontre qu’il reconnaît qui l’écoute. Les éventuelles méfiances manifestées lors du premier échange disparaissent lors des communications suivantes. Cela est surtout vrai lorsque l’intervalle de temps est court. Lorsque plus d’une année s’écoule entre deux échanges, les salutations varient selon la mémoire de l’animal. Certains acceptent mon contact immédiatement alors que, pour d’autres, il m’est nécessaire de me présenter à nouveau. Les animaux sont ainsi capables de garder en mémoire et de reconnaître les caractéristiques de ma présence subtile.
Plusieurs anecdotes m’amènent à penser qu’ils savent également associer ma personnalité subtile à ma personnalité de chair et d’os. Ayant parfois pour « patients » les chats de mon voisinage et de mes amis, je suis ensuite confrontée à des comportements totalement inhabituels de leur part à mon égard : ceux du voisinage s’introduisent dans mon domicile jusqu’à ce qu’ils obtiennent une écoute puis cessent le manège. Quant à ceux de mes amis à qui je rends visite, ils vont jusqu’à uriner sur moi alors qu’ils ne se comportent jamais de la sorte. Je considère ces « gesticulations » comme des demandes d’écoute et m’exécute alors.

Ainsi, les chats ont conscience d’eux-mêmes comme des individus qu’ils croisent. Ils ont conscience de leur comportement et de ses conséquences. Ils sont conscients des pensées qu’ils transmettent. Ils savent que je les ai entendues, tout autant que leur adoptant en prendra connaissance. Ils me reconnaissent sur la durée, à distance et en présence. Suffisamment pour regarder d’un autre œil nos amis de tous poils.