lundi 15 septembre 2014

Urgent ! s'Informer sur l'introduction de l'élevage intensif des vaches laitières

Avez-vous entendu parler de la ferme des 1000 vaches dans la Somme ? L'élevage intensif, hors pâturage, se développe à travers le monde pour tous les bovins comme avec les vaches laitières. Résultat : lait bon marché et vaches infirmes.

Il est urgent (jusqu'à mardi 16 septembre 20h officiellement ) de regarder le documentaire de Frédérique Mergey 
 http://pluzz.francetv.fr/videos/elevage_intensif_attention_danger.html
Documentaire 55' Diffusé sur France 5 le  09-09-14  
et éventuellement de vous joindre aux pétitions (comme celle de cyberacteurs


L'émission : L'élevage intensif, hors pâturage, se développe chez les bovins.  Aux Etats-Unis, les fermes de vaches laitières peuvent concentrer plus de 30 000 bêtes loin des prairies dans des espaces confinés et procurent du lait bon marché en très grande quantité. Mais les conséquences sont parfois désastreuses entre la maltraitance animale, la pollution de l'air ou des nappes phréatiques et le lait de piètre qualité. Enquête sur ces «fermes usines» aux Etats-Unis et en France. La réalisatrice, Frédérique Mergey, a suivi pour l'occasion le combat entre les promoteurs de la première initiative de ce genre, le projet de la ferme des 1000 vaches, développé près d'Abbeville dans la Somme, et ses opposants. Attention, scènes les plus intéressantes à partir des minutes 39".

mercredi 16 juillet 2014

La mémoire des animaux

De nombreux spécialistes des animaux se sont interrogés sur les capacités mnésiques des animaux. La mémoire des éléphants est célèbre. En effet, les matriarches éléphantes sont, selon la formule de Karen McComb, « les répertoires de la connaissance sociale ». Elles reconnaissent le barrissement de cent autres adultes ainsi que les appels de quatorze familles différentes. Elles permettent ainsi à leur troupe de se préparer à rencontrer un ami ou un ennemi.

La mémoire, une caractéristique des êtres vivants appliquée à tous les domaines.
Cette capacité mnésique est-elle réservée aux humains, éléphants et primates ? 
Nous les adoptants de chats, chiens, chevaux etc. savons qu’il n’en est rien et constatons régulièrement la mise en pratique de leur mémoire. Nos animaux de compagnie nous fournissent régulièrement des exemples.
Naïs, une chatte de 3 ans, garde en mémoire les personnes rencontrées  sur plusieurs années.
Annuellement, elle part en « colonie de vacances » chez des personnes qui l’hébergent. L'année suivant leur première rencontre, elle n'a manifesté aucune crainte à l'égard de ses hébergeurs et les  salutations de rigueur lui ont suffit. Elle s’en est donc parfaitement souvenue. 

Il en est de même pour les lieux
Arrivée dans une maison de campagne dans laquelle elle n’a pas mis les pattes pendant plus d’un an, elle s’oriente facilement et se rassure rapidement. Signe indiscutable qu’elle se souvient parfaitement des lieux.
Une nuit, elle chuta dans la conduite de cheminée depuis le grenier. Elle semblait s’y plaire puisqu’elle se cacha dans un recoin et refusa de se laisser attraper alors que nous étions descendus pour la récupérer. Nous dûmes décloisonner la paroi contenant la conduite pour l’en faire sortir. Depuis, lorsque Naïs séjourne dans cette maison, elle se rend régulièrement à la paroi, décloisonnée puis recloisonnée, et émet des miaulements signifiant clairement qu’elle avait trouvé une chouette cachette et qu’elle aimerait y retourner ! Elle va également renifler, par l’extérieur de la conduite, les recoins intérieurs où elle s’était cachée.

Ces exemples montrent que non seulement elle possède une excellente mémoire des espaces intérieurs, dans lesquels les odeurs pourraient éventuellement rester pendant des mois (ce qui n’est pas certain du tout), mais également des espaces extérieurs.
Cette capacité est partagée par d’autres chats. D’été en été, Néo, un chat mâle, se souvient parfaitement, du chemin d’un kilomètre qui sépare son refuge du premier village. Il retrouve sans hésiter sa route, qui n’est pas celle des voitures.

Comme l’écrit le biologiste Yves Christen « les animaux ont des cartes spatiales pour se repérer dans leur environnement. ». Ils gardent en mémoire ces cartes.
Comment pourrait-il en être autrement ? Sans cette mémoire, ils ne pourraient ni gérer leur territoire, ni chasser, ni vivre sereinement.


Et vous avez-vous constaté la bonne mémoire de votre animal ?

mardi 27 mai 2014

Accepter le départ de son animal

La fin de vie d’un animal de compagnie est un réel chagrin. Nous traversons plus ou moins facilement cette étape de deuil car nous perdons toujours une part d’amour. Nous aimerions comprendre les motivations de notre animal qui part malgré sa bonne santé. Pour accepter son choix, il suffit simplement de quitter notre place et de se mettre à la sienne. Le deuil en est facilité. Chaque animal vient sur terre nous gratifier d’amour et de bonheur. Quand il part, remercions-le de nous avoir choisis et encourageons-le à poursuivre son chemin.

Alors pour illustrer cette acceptation, voici l’histoire d’une fin de vie, celle de Saxo, un labrador accueilli 12 ans au sein d’une famille. Ce témoignage pourra éclairer celles et ceux qui ont besoin de comprendre comment mieux vivre le départ de leur compagnon préféré.

« En ce début d’année 2014, le 10 janvier, lors d’une traditionnelle promenade en forêt proche de chez nous, notre chien a décidé de s’enfuir et ne pas revenir.
En m’apprêtant à partir en promenade, je ressentais que l’attitude de mon chien n’était pas habituelle. Je sentais une certaine force en lui. J’ai eu l’impression qu’il savait ce qu’il voulait ou/et qu’il était indifférent à ma personne.
Pendant la promenade, alors qu’il ne revenait pas vers moi, je l’ai rappelé à plusieurs reprises. Je comprenais intuitivement que je n’allais rien pouvoir y faire. Comme si sa décision s’imposait à moi. J’étais préoccupée par 2 pensées : soit il s’enfuyait pour revenir plus tard dans la soirée à la maison, soit il s’en allait pour de bon.
Ne le voyant pas le lendemain matin, j’ai beaucoup pensé à lui. Il faisait froid, il pleuvait beaucoup chaque jour. Je me disais qu’il n’allait pas être capable de résister, trouver sa nourriture et survivre dans la nature par lui-même. Je l’appelais du fond du cœur pour l’aider à trouver son chemin jusqu’à la maison.
Trois semaines après son départ, j’ai vécu quelque chose d’extraordinaire.
J’ai ressenti une présence, tout près de moi. Je reconnaissais cette présence comme étant celle de mon chien de manière évidente. J’étais seule dans la pièce. Cette présence, qui pourrait être son âme, était belle et très agréable. Je me suis naturellement ou intuitivement mise en disposition d’écoute, d’accueil. Il y eut comme un dialogue entre lui et moi. J’étais surprise et tellement heureuse de le sentir.
Le temps du dialogue était rapide et sans « chichi ».
J’ai eu l’impression qu’il était venu dire « au revoir » et peut-être avait-il besoin de quelque chose. J’étais fière de lui parce que, d’une certaine manière, il était revenu. J’ai éprouvé la nécessité ou le désir de lui parler avec sincérité et avec mon cœur :
« Je suis contente de te voir. Nous t’aimions tous beaucoup. Mais c’est toi qui as pris la décision de partir. Et nous respectons ta décision ».
J’ai aussitôt ressenti une grande confiance mutuelle. Je crois bien que nous étions en accord. Puis, très vite sa présence s’est amenuisée pour disparaître en douceur. Dès cet instant, j’ai compris qu’il n’était plus de ce monde. Cela était ainsi et je n’y pouvais rien. Je me suis sentie dans une pleine acceptation, solide et sereine. Mon mari et nos enfants étaient eux aussi dans cet état d’esprit.

J’étais impressionnée par cet échange. J’ai voulu comprendre cette expérience et comment un tel dialogue peut avoir lieu. En recherchant sur Internet s’il existait des médiums pouvant communiquer avec les animaux, j’ai découvert le site « écoute & soins » et sa rubrique « Communication animale ». J’ai envoyé un message à Flore parce que je voulais savoir où Saxo était exactement.
Flore, qui est entrée en communication avec lui, m’a confirmé qu’il avait quitté la terre et était revenu faire ses adieux. Les animaux reviennent ainsi pour dire au revoir et signaler l’attachement qu’ils délient.

Pour moi tout est clair. Catherine »

vendredi 25 avril 2014

Quelle est la réelle portée du nouveau statut d'« êtres vivants doués de sensibilité » ?

On peut se réjouir du vote par le parlement de l’amendement Glavany modifiant le code civil pour reconnaître aux animaux le statut d'« êtres vivants doués de sensibilité ». Une avancée, certes dans l’expression et pour la clarification dans le droit civil d’un point essentiel, mais dans la réalité économique ce nouveau statut n’a pas d’effets juridiques. Toutefois, il est le reflet d’une réflexion humaniste qui progresse largement.

Une simple mise en conformité relative au droit
Cette démarche devenait indispensable à une mise en cohérence du code civil avec le code pénal et le code rural français. De plus, cet amendement permet enfin d’harmoniser notre droit national avec le droit européen.
En outre, les animaux demeurent dans la sphère patrimoniale car, il n’y a pas de remise en cause des catégories juridiques existantes et de la distinction « biens/personnes ». Ils restent soumis au régime juridique des biens corporels. Concrètement, cela signifie qu’aucun changement ne s’applique aux exploitants des animaux (élevages, zoos, arènes, cirques et laboratoires).

Toutefois, on peut espérer que ce micro-changement est une première fissure dans la place utilitariste réservée habituellement aux animaux. La reconnaissance officielle de cette caractéristique « êtres vivants doués de sensibilité », évidente pour tous ceux qui regardent un animal autrement qu’avec leur ventre ou leur portefeuille, a été largement traitée dans les médias.

Quatre mots pour un large écho
La réelle portée de cet amendement est l’écho renvoyé par les médias. La presse dans son intégralité - JT, la presse quotidienne, nationale, régionale et web - a relayé cette information avec enthousiasme et bien souvent en Une.
Les quelques mots de l’amendement ne changent rien au statut juridique de l’animal, mais ils confortent légalement ce que chacun d’entre nous ressent au plus profond de lui-même.

Ces quelques mots officialisent notre bienveillance envers ceux que nous appelons animaux. Ils nous encouragent à faire évoluer les mentalités et, à titre individuel, nous montrer exemplaires en considérant nos compagnons comme des êtres indépendants qui ne nous appartiennent pas et auxquels nous devons le respect.



Suivront d’autres textes et d’autres pétitions jusqu’à la disparation des animaux de laboratoire, la disparition des cages et des animaux de cirque, la fin de l’euthanasie dans les zoos, l’arrêt de la chasse à la baleine, la cessation des chasses illégales pratiquées par les richissimes de ce monde, …et un peu plus de végétarisme.

mercredi 16 avril 2014

Bonne Nouvelle

Le 15 avril 2014, l'Assemblée nationale a adopté un amendement reconnaissant les animaux comme des "êtres vivants doués de sensibilité".
Ce vote a harmonisé les trois codes, rural, pénal et civil, en faveur d’un nouveau statut juridique de l’animal.
Ce statut est approuvé par une large majorité de la population française. Il permettra de mieux réprimer les cas de maltraitance et de non respect des besoins biologiques de l’animal.

Ce qui signifie concrètement qu’il vous revient de prendre soin de votre animal chéri tout en respectant ses absences d’envies de câlins et en évitant de le déguiser en poupée ! 

Et peut-être penserez vous à lui expliquer comment vous fonctionnez et inversement à écouter son fonctionnement ?

jeudi 10 avril 2014

Soutenons la création d’un statut juridique spécifique aux animaux

Alors que les scientifiques spécialisés sur l’étude des animaux, les éthologues, des philosophes, des neuroscientifiques et des psychologues de différentes nationalités reconnaissent ouvertement la capacité d’empathie, la conscience et l’intelligence des animaux, ces derniers sont pourtant juridiquement considérés comme des objets.

Ces reconnaissances officielles émanant des scientifiques viennent enfin corroborer ce que chacun d’entre nous vit auprès de ses compagnons à pattes, à nageoires ou à grandes oreilles. Les témoignages de réception de l’amour inconditionnel, d’empathie et le dévouement de la part de nos compagnons se font de plus entendre et se font échos à travers les continents.

Encore faudrait-il qu’aujourd’hui nous leur rendions la pareille en accordant à tous les animaux le droit de vivre dans les conditions qui leur sont adaptées, de les laisser choisir leur mode de vie et de mourir tel qu’ils le souhaitent. Et cela passe désormais par un statut juridique qui leur serait propre. Ce statut juridique ferait d’eux, non plus des objets, propriétés d’une personne physique ou morale, mais des Êtres à part entière possédant des droits.

En France et dans certains pays anglo-saxons, des forces se mobilisent pour alerter les instances gouvernementales et les contraindre à agir.

Dans cette perspective, 30 millions d’amis lance une pétition en faveur de la création d’un statut juridique français propre aux animaux. Il permettra aux défenseurs des animaux de s’appuyer sur un texte juridique fondateur pour attaquer les abus et l’exploitation animale.

Depuis sept ans, l’ONG américaine Nonhuman Right Project lutte pour que soient accordés des droits aux espèces « non humaines ». Ces derniers mois, elle a déposé cinq plaintes en faveur de primates gardés de façon non respectueuse au regard de leurs besoins élémentaires. Ils n’hésitent pas à parler d’esclavagisme de l’animal.


Vous lecteurs de ce blog êtes sur ce site parce que vous savez que votre animal a une conscience. Alors soutenez sa cause, cliquez sur : 


mercredi 5 février 2014

Paroles de Capucine

 Capucine est âgée de 21 mois. 
Je l’avais sauvée chatonne et lui avais trouvé un foyer à la campagne. J'avais relaté son aventure sur ce blog en août 2012 et lui avait donné la parole  peu après. Elle me confirme la pleine réussite de son adoption.

Lorsque je prends contact avec elle, elle me reconnaît mais semble ne plus m’accorder d’importance. Elle est centrée sur son chez elle qu’elle apprécie vivement :
« Je vais bien très bien. Je me plais beaucoup dans ce lieu. C’est exactement ce que je voulais. Tout me va : j’ai de l’espace, de la présence, de la nourriture et de quoi jouer. »
Après des débuts difficiles, elle a réussi à prendre  sa place au sein des trois chats et sait la préserver  :
C’est moi qui règne ici. La vieille chatte j’en ai fait mon affaire et, la jeune, je tiens à montrer qu’elle ne prendra pas ma place. Je n’ai rien contre elle. Elle est une bonne compagne, d’autant qu’elle accepte mon autorité. »

Et pour conclure sa stérilisation lui convient.

Belle continuation Capucine !