La
reconnaissance de l’existence de l’intelligence, du langage et de la
sensibilité chez les animaux a démarré, à contre-courant, dans les années 1950
et s’est accélérée et généralisée au début des années 2000. Aujourd’hui, les
scientifiques accordent aux animaux les multiples critères définissant
l’intelligence et la conscience.
Il est désormais prouvé que les animaux,
mammifères et non mammifères, possèdent des capacités cognitives et
métacognitives qui leur permettent de maîtriser leur environnement, de saisir
les multiples facteurs d’une situation, de déterminer comment résoudre les
problèmes rencontrés et de prévoir le comportement d’un tiers individu. Concrètement,
ils ont la capacité de s’orienter, de calculer, de comprendre, de prévoir, de
choisir, d’agir, d’interagir, de deviner, de s’adapter, de formuler et de
communiquer.
Les multiples démonstrations de ces
capacités ont autorisé les scientifiques à reconnaître officiellement
l’existence d’une conscience chez les animaux. Les animaux ont aussi conscience
des conséquences de leurs choix, de leurs attitudes et de leurs communications.
Ils sont dotés d’une méta-conscience.
S’il y a conscience, il peut y avoir
échanges. Écouter un animal revient à lui reconnaître son individualité, sa
conscience, sa liberté de choix, ses émotions, ses besoins et ses envies.
L’écoute animalière, communément appelée communication animale, relève d’un
principe ancien et largement admis sur le continent américain. La communication
animalière participe à la revalorisation de l’animal pour le considérer enfin comme
un être vivant égal de l’homme. Elle participe à l’évolution de l’homme pour
qu’il dépasse sa tendance atavique à l’assujettissement et pour qu’il développe
un plus grand respect envers ses semblables et ses dissemblables.
Il est possible d’écouter tous les animaux.
Et voici un exemple de ce qu’en disent les chats :
« Enfin ! Voilà si longtemps que tu n’es
pas venue m’écouter. Je suis content que tu reviennes. Cela me fait tellement
de bien ! Le plus important pour moi, c’est d’être entendu. Le fait de te
parler me permet de dire ce que je sens et vis. C’est très agréable. Je t’en
remercie. Savoir que H. est prête à m’entendre me fait du bien. J’ai
l’impression d’exister un peu plus. »
Après plus de 8 années d’expérience de la
communication animalière, je constate que les animaux ont conscience d’être
écoutés, conscience de leurs messages et de sa transmission. Ils ont conscience
de la personnalité subtile de leur interlocuteur et ils la reconnaissent dans
le temps. Enfin, ils savent discerner une personne qui peut les comprendre et
leur porter secours. Ils comprennent la personnalité des membres du foyer et
font de leur mieux pour nous rendre heureux. Il est temps de se mettre à leur
niveau.