mardi 16 avril 2013

LES ANIMAUX PENSENT-ILS ?

Des scientifiques, zoologues, éthologues, neurologues…étudient depuis plusieurs dizaines d’années le comportement cognitif des animaux, qu’ils soient primates, cacatoès, corvidés…

« Aujourd’hui, on est en mesure d’affirmer que les animaux ont une conscience» reconnaît le professeur Roth, neuro-cognitien de l’université de Bremen :
Il ajoute : « La métacognition (savoir ce qu’on voit et savoir ce qu’on sait) n’est plus l’apanage des humains. Ces dernières années, on a mené des expériences relativement compliquées qui ont établi de manière probante que les animaux savent s’ils savent quelque chose et évaluent leur stratégie comportementale en fonction de ce critère. »
Il conclue « Même si nous pouvons affirmer que nous sommes les plus intelligents, il n’est pas certain que nous soyons les plus sensés. »

Je ne vous en dévoile pas plus, regardez sans tarder le documentaire de Gabi Schlag et Benno Wenz sur Arte (lien ci-dessus) qui met en lumière les travaux scientifiques des nombreux spécialistes du règne animal.
rediffusion : Dimanche 21 avril 2013, 09h55

vendredi 25 janvier 2013

Hommage à Armonie



 Armonie était une douce chienne dont la mission consistait à rendre heureux ses propriétaires. 
Elle donnait une force et une joie de vivre pour montrer combien il était important de vivre la joie du moment présent.

Elle a tenu à assurer sa mission dans un dévouement entier au point d’en dépasser ses propres forces.
Sa propriétaire a su l’accompagner avec courage, dans le respect de son souhait, le temps de son départ pour retrouver les siens au royaume des chiens.

Nous te remercions Armonie pour ce don de conscience du bonheur.

vendredi 14 décembre 2012

Paroles de pounette : Gros coup de blues


Je déprime. Rien ne va. C’est l’hiver, il pleut et il fait froid. Et puis ces chats, dont Mao, qui s’incrustent dans mon jardin.
Il m’a sévèrement griffé l’autre jour. C’est le déclencheur de ma déprime.


Mao t’embête-t-il toujours ? 
Le matin je ne le vois pas trop et je suis un peu tranquille. C’est un méchant chat.

Je suis désolée ma superbe peluche adorable.
 Je ne suis pas une peluche ! je suis une grande chatte. Je sais que vous m’aimez très fort ce qui me fait chaud au cœur. Mais j’ai besoin de vivre ma vie de chatte et je ne peux pas !
Dehors, je m’ennuie. Il fait froid et il n’y a plus de souris ni d’insectes pour m’occuper. Et en plus il y a Mao. J’ai peur de tomber sur lui. Il débarque sans crier gare. Je suis inquiète dehors donc je profite moins et m’amuse moins.
Les distractions de la maison m’ennuient. Vos jeux sont répétitifs. Même les souris (extérieures) m’ennuient, ne m’intéressent pas.

Que puis-je faire pour toi ?
J’ai besoin d’être rassurée sur le fait de pouvoir jouer et vivre tranquille.
Tu fais des efforts pour te concentrer sur moi. Mais tu te laisses happer par tes soucis et des occupations. Moi je trouve difficilement ma place. Ma place ne consiste pas à rester allongée à l’intérieur sans rencontre ni distraction.
Vos promenades avec moi me font du bien mais cela ne m’aide pas assez.
J’ai l’angoisse de me retrouver seule. Je vous remercie parce que je suis rarement seule.

Je vais te soigner pour faire disparaître cette angoisse.
Avec le soin et le retour de températures plus douces, l'humeur de Pounette a changé.

mardi 2 octobre 2012

Paroles de Pounette : Je ne veux pas que tu partes sans moi


Pounette est installée dans ma valise alors que je prends l’avion demain pour 11 jours.

Pounette, voilà une semaine que tu ne manges plus, que tu me dis ne pas accepter mon départ et maintenant tu t’installes dans ma valise. Veux-tu me dire ce que tu ressens ?
« J’ai peur. Peur d’être seule toute la journée. Qui va s’occuper de moi durant la journée ? Je n’aurai plus de câlins. Quand il n’y a personne dans la maison, je n’ose plus sortir. Je suis inquiète de ton retour. Je sais que P est présent le soir mais c’est tellement agréable de t’avoir à la maison, j’ai pris l’habitude ton écoute. Je t’aime beaucoup tu sais. Alors envisager de rester seule dans journée m’inquiète. »
As-tu besoin d’être rassurée sur ta capacité à gérer ta solitude ?
« Non, je sais gérer ma solitude mais je n’aime pas du tout cela. Et je n’ai pas envie d’être une « grande » chatte comme du dis. C’est super, d’être poupouillée régulièrement et de t’avoir à la maison. »
Je compte communiquer à distance avec toi. Est ce que cela peut te convenir ?
« C’est mieux que rien. Mais je préfère quand tu es présente »
Je te laisse des vêtements portant mon odeur et d’ici à demain tu auras plein de bisous. C’est promis, je reviens dans 11 jours. Tu comptes beaucoup pour moi. 

samedi 22 septembre 2012

Paroles de Capucine


Capucine est l'adorable chatonne qui est arrivée dans mon jardin le 2 août. Son adoptante s'appelle Janie.
Voici ce qu'elle me dit aujourd'hui. Elle a 4 mois 1/2. 

"Je suis bien avec Janie. Elle s’occupe bien de moi. J’ai plein de bonnes choses à manger. Je m’amuse beaucoup : mon lieu d’habitation est chouette. J’aime  beaucoup  gambader de droite et de gauche.
Peu m’importe que ma relation soit difficile avec la chatte de la maison. Ces comportements sont habituels entre chats.
Tu peux dire à Janie que j’apprécie lorsqu’elle me fait des bisous. Je vais bien et je suis heureuse. 


Je déteste être prisonnière. J’ai été prisonnière du cabanon et mal traitée dans la famille où je suis née. Mal traitée signifie : être prise dans les bras et jouer avec moi sans respect pour mon être. Je ne suis pas un jouet.

Je suis à nouveau enfermée (déplacement temporaire) et je n’aime pas ça. J’aime être libre. La liberté me rassure car, libre, je me fie à mon instinct pour aller me cacher et me protéger. Dans ma liberté, je choisis d’aller vers les humains que je choisis."

vendredi 10 août 2012

Paroles de Pounette

4 Août

"Pounette , tu as rejeté Capucine (voir post ci-dessous) lorsqu'elle est arrivée dans notre jardin et maintenant qu'elle est à la maison, tu ne rentres plus. Veux-tu me dire ce que tu vis ?"

"Je suis inquiète de ma place et de mon avenir. 
J’ai besoin de comprendre ce que vous comptez faire avec ce chaton.
 Vous m’avez expliqué qu’elle était perdue, malade et affamée.
Mais vous lui consacrez tant de temps et d’énergie! Elle est tellement présente dans vos pensées. Je crois ce que je ressens plutôt que vos paroles. Pourquoi lui consacrer autant d’énergie si vous dites ne pas envisager la garder?

Tu me dis « C’est normal de lui consacrer du temps et de l’énergie parce que c’est un bébé, qu’elle est malade, qu’elle est triste. » Mais ce ne sont là que des excuses. Si, comme tu dis, c’est moi qui compte pour vous, alors pourquoi ne pas me consacrer cette énergie à moi ?

Personnellement, j’ai juste besoin de savoir qui  je suis pour toi. 
Je sais que tu m’aimes et que je suis unique pour toi, alors je te donne un peu de temps pour l’aider et lui trouver un foyer. 
Peux-tu quantifier « un peu de temps » ? 
Oui , dix à quinze jours. L’important est que je retrouve ma situation habituelle. "

Nous n'avons pas eu besoin de négocier ce délai avec Pounette car Capucine, adorable qu'elle est, a très vite trouvé un foyer protecteur qui va lui permettre de grandir dans la tendresse. 

mercredi 8 août 2012

Paroles de Capucine

Arrivée épique à la maison d’une chatonne de 2 mois.

Capucine est arrivée le 2 août dans notre jardin. Affamée et épuisée, elle a été assez maligne pour rentrer par la trappe de Naïs, y dormir et manger les croquettes déposées là pour la nuit. Ressortie dans le jardin, elle pleurait après Naïs qui la rejetait et s’en tenait éloignée. 

Grande comme 3 pommes, au sens littéral du terme, elle a tenté sa chance auprès du chat mâle voisin en se faufilant à travers le grillage. Si ce premier objectif fut un échec cuisant, elle réussit à défier le pitbull voisin alerté par ses miaulements plaintifs. Jusqu’à présent, je ne peux rien apprendre d’elle sinon qu’elle ait passé trois jours désespérants dans un cabanon. Poussée par la peur et la faim, elle est arrivée jusqu’à chez nous. 

Au 5ème jour de son sauvetage rocambolesque, elle a fait d’énormes progrès. De nuit en nuit, elle s’est progressivement éloignée de mon cou jusqu’à dormir dans son coin. Le vermifuge faisant effet, son alimentation lui sert à se remplumer, à jouer et à désirer ardemment gambader.
Mais ses yeux tristes et sa crainte de la solitude sont toujours bien présents. Quatre jours d’élixirs floraux n’ont qu’à peine atténué cette tristesse qui se dévoile dès qu’elle se retrouve seule. 

Câline et attachante comme un cœur, elle ne découvre pas les humains. A deux mois, à peine sevrée elle a du être jetée hors d’un quelque part qu’elle ne sait pas situer et dont elle ne veut pas se souvenir.
Elle sait désormais qu’elle va intégrer un chez elle aimant en maison avec jardin et campagne. Je laisserai une page de temps à autre à l’expression de Capucine. Car dans quelques semaines je serai moins fatiguée et elle plus prompte à parler.  A bientôt Capucine.