Capucine est arrivée le 2 août dans notre jardin.
Affamée et épuisée, elle a été assez maligne pour rentrer par la trappe de Naïs,
y dormir et manger les croquettes déposées là pour la nuit. Ressortie dans le
jardin, elle pleurait après Naïs qui la rejetait et s’en tenait éloignée.
Grande comme 3 pommes, au sens littéral du terme, elle
a tenté sa chance auprès du chat mâle voisin en se faufilant à travers le
grillage. Si ce premier objectif fut un échec cuisant, elle réussit à défier le
pitbull voisin alerté par ses miaulements plaintifs. Jusqu’à présent, je ne
peux rien apprendre d’elle sinon qu’elle ait passé trois jours désespérants
dans un cabanon. Poussée par la peur et la faim, elle est arrivée jusqu’à chez nous.
Au 5ème jour de son sauvetage rocambolesque,
elle a fait d’énormes progrès. De nuit en nuit, elle s’est progressivement
éloignée de mon cou jusqu’à dormir dans son coin. Le vermifuge faisant effet,
son alimentation lui sert à se remplumer, à jouer et à désirer ardemment
gambader.
Mais ses yeux tristes et sa crainte de la solitude sont
toujours bien présents. Quatre jours d’élixirs floraux n’ont qu’à peine atténué
cette tristesse qui se dévoile dès qu’elle se retrouve seule.
Câline et attachante comme un cœur, elle ne découvre
pas les humains. A deux mois, à peine sevrée elle a du être jetée hors d’un
quelque part qu’elle ne sait pas situer et dont elle ne veut pas se souvenir.
Elle sait désormais qu’elle va intégrer un chez elle
aimant en maison avec jardin et campagne. Je laisserai une page de temps à
autre à l’expression de Capucine. Car dans quelques semaines je serai moins
fatiguée et elle plus prompte à parler.
A bientôt Capucine.
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