Capucine est arrivée le 2 août dans notre jardin.
Affamée et épuisée, elle a été assez maligne pour rentrer par la trappe de Naïs,
y dormir et manger les croquettes déposées là pour la nuit. Ressortie dans le
jardin, elle pleurait après Naïs qui la rejetait et s’en tenait éloignée.
Grande comme 3 pommes, au sens littéral du terme, elle
a tenté sa chance auprès du chat mâle voisin en se faufilant à travers le
grillage. Si ce premier objectif fut un échec cuisant, elle réussit à défier le
pitbull voisin alerté par ses miaulements plaintifs. Jusqu’à présent, je ne
peux rien apprendre d’elle sinon qu’elle ait passé trois jours désespérants
dans un cabanon. Poussée par la peur et la faim, elle est arrivée jusqu’à chez nous.
Câline et attachante comme un cœur, elle ne découvre
pas les humains. A deux mois, à peine sevrée elle a du être jetée hors d’un
quelque part qu’elle ne sait pas situer et dont elle ne veut pas se souvenir.
Elle sait désormais qu’elle va intégrer un chez elle
aimant en maison avec jardin et campagne. Je laisserai une page de temps à
autre à l’expression de Capucine. Car dans quelques semaines je serai moins
fatiguée et elle plus prompte à parler.
A bientôt Capucine.
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