Alors que la condition animale fait débat, un droit des animaux émerge dans plusieurs pays pour les défendre et les protéger. Une enquête fouillée qui décrypte les enjeux de cette évolution et ses limites.
De la Suisse, où l’ancien avocat Antoine Goetschel a plaidé pour la cause des bêtes, aux Pays-Bas où un parti politique pour les animaux a été créé, les initiatives se multiplient depuis plusieurs années à travers le monde pour faire évoluer la condition animale. Mêlant enquête de terrain et éclairage d’experts et de philosophes, ce passionnant tour d’horizon révèle l’intérêt croissant du public et du droit sur la question animale, en interrogeant ses limites.
Aujourd’hui, la sensibilité des animaux, êtres vivants dotés de capacités cognitives étonnantes, ne fait plus aucun doute. Les travaux de scientifiques, comme ceux de la célèbre primatologue Jane Goodall dans les années 1960, ont permis de faire évoluer le rapport entre l’homme et différentes espèces. Mais la maltraitance perdure. Les abolitionnistes prônent un idéal de société où l’homme ne tuerait plus d’"êtres sensibles", soit la fin de l’élevage et de l'utilisation des cobayes pour la recherche médicale.
Jusqu'où chacun de nous acceptons d'aller dans le respect des animaux que nous côtoyons ? Etes-vous prêts à mieux respecter les besoins de notre animal de compagnie ? Etes-vous prêts à intervenir lorsqu'un quidam frappe son chien dans la rue sans motivation? Etes-vous prêts à favoriser les cirques sans animaux sauvages et à cesser d'aller chasser en Afrique (bon je reconnais que ces personnes là ne lisent pas mes blogs) ?
Etes-vous à cesser de manger du foie gras et d'autres mets animaux industriels? Etes-vous enfin prêts à cesser d'acheter des produits de consommation pour lesquels on sait qu'il y a eu maltraitance en amont ?
Chacun a sa part de réflexion à mener car chacun fera évoluer la situation.
Documentaire de Martin Blanchard, 90mn. Mardi 13/12/2016 à 20h45 dans Thema.
La cognition est bien réelle chez les animaux. Deux belles émissions viennent de passer sur des chaines télé. Nous avons un chat avec lequel nous entretenons une relation réciproque d'attentions partagées. Je ne saurais dire s'il s'agit d'intelligence, mais il semble interpréter nos paroles et nos gestes. Certains de ses comportements semblent être en contradiction avec certaines informations dites scientifiques. Par exemple dire qu'un chien comprend que dire non c'est pour lui une interdiction, et que le chat n'a pas la même interprétation, ce n'est pas une certitude. Notre chat qui ne peut rester une minute seul enfermé dans un local, ne rentre jamais dans les pièces habitables de la maison. pourtant l'envie est pressante. Quand il cherche à s'aventurer dans une de ces pièces, nous lui disons non Réglisse, il s'assoie sur le pas de la porte ouverte parfois très longtemps mais ne cherche plus à rentrer. Pour lui montrer que nous ne sommes pas fâchés, nous le prenons dans nos bras en le gratifiant de caresses, il se blottit contre notre joue et ronronne. Lui montrer ce que nous aimerions qu'il fasse est souvent couronné de succès. S'il ne comprends pas exactement, nous le prenons et le posons à l'endroit ou nous aimerions qu'il aille. La fois d'après un seul geste de la main suffit pour s'exécute. Nous pourrions citer plusieurs exemples. REGLISSE est un chat récupéré à la SPA par notre petite fille alors qu'il avait à peine un an. Ce n'est pas elle qui a choisi REGLISSE, c'est lui qui est venu vers elle. Les circonstance de la vie n'ont pas permis qu'elle le garde avec elle, nous l'avons donc adopté et entouré de soins attentifs. Aujourd'hui il atteint sa onzième année et nous appréhendons déjà sa disparition.
RépondreSupprimerCet article est formidable, il laisse à chacun l'appréciation qu'il veut lui donner. Nous avons tous une approche différente des sujets. Cela est normal, parce que nous ne pouvons pas connaître tous les sujets proposés. Mais dire qu'il y a une relation palpable avec tous les êtres vivants c'est une certitude. Merci pour cet article, il ne peut qu'inciter à la réflexion. Bayard
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