- suite de l'article précédent-
Lili sait se rendre à son ancien chez elle et elle parcourt ce chemin régulièrement.
Lili sait se rendre à son ancien chez elle et elle parcourt ce chemin régulièrement.
Son orientation ? :
« C’est comme si je voyais la destination. Je passe par les
pelouses et les jardins. Cette orientation m’est naturelle. Je sais où est
situé mon coin à moi. Il est gravé dans mon cœur. Quand je m’en rapproche mon cœur
est heureux. »
Elle considère qu’elle sait
naturellement se situer ! Cette orientation lui est naturelle ! Elle
ne parle pas d’intuition, ni de 6ème sens et encore moins de sens de
l’orientation ! Elle parle de son cœur ! Son cœur devient heureux lorsqu’elle se rapproche de sa première maison.
Elle parcourt ce chemin dans un
seul sens car, elle ne sait pas rentrer à son domicile actuel ! Elle dit
clairement « En revanche, je ne sais pas rentrer. ». Un flair ou le
sens de l’orientation la mènerait dans une direction ou dans une autre. Ce n’est
pas le cas avec Lili.
D’ailleurs, comment font les
chats qui parcourent des kilomètres alors que certains ne savent pas où ils se
situent au point de départ et que d’autres ne savent pas où est le point d’arrivée ?
Et pourtant, preuve en est que certains, bien que rares, y arrivent.
Comment ?
Sur la base de cette même
question, Rupert Sheldrake rappelle que des études ont été menées un siècle
durant avec les pigeons voyageurs pour tenter de comprendre comment ils peuvent
rentrer au pigeonnier sans jamais se tromper. Pourtant, leur navigation demeure une
énigme.
Ils ont été lâchés à des
centaines de kilomètres de chez eux, les yeux bandés, leur magnétisme perturbé
par des aimants, les narines obturées. Ils ont été menés par des chemins
détournés, en caissons obscurs. Où qu’ils aient été lâchés, quelques furent les
conditions de transport, à l’aller, et de sens perturbés, au retour, les
pigeons sont rentrés chez eux.
Alors pourquoi ne pas croire Lili
qui dit ne se fier qu’à son cœur pour se rendre sur le lieu qui lui convient
tant ?
Les pigeons voyageurs, les
baleines, les tortues, les papillons migrateurs, et tant d’autres espèces qui migrent
sur des milliers de kilomètres parfois sur des générations, s’orienteraient-ils
au CŒUR ?
Et pourquoi pas ?
La
conclusion serait celle-ci : gratifier le cœur de votre animal afin qu’il
soit heureux auprès de vous. Alors, il reviendra toujours vers vous, heureux.